Circuit court
25 mai 2023

Les baobabs : Un restaurant en circuit court

- Le Jardin Maore -

Conscient de l‘urgence climatique, le Jardin Maoré s’engage à agir responsablement aux yeux de la planète. Notre équipe engagée a mis en place des actions quotidiennes qui permettent de préserver et protéger notre environnement tout en offrant un service haut de gamme à notre clientèle.

Le restaurant du Jardin Maoré souhaite promouvoir le savoir-faire et l’agriculture locale en privilégiant les fruits et légumes locaux et de saison. Les maraichers sont choisis pour la qualité de leurs produits et l’utilisation limitée de pesticides dans leurs exploitations. Poisson, poulet et laitages locaux sont priorisés, en respectant la saisonnalité de la pêche (poulpe et langouste notamment).

De nouveaux partenariats s’établissent avec les producteurs de Mayotte afin de valoriser la richesse du territoire : vanille, cacao, cannelle, citronnelle, etc. Certaines herbes aromatiques et fleurs comestibles sont produites sur site et sont à découvrir au restaurant. Autant que faire se peut, les importations sont limitées et viennent principalement d’autres pays de l’océan Indien (Madagascar et La Réunion notamment).

Abdallah

Centrale Fruits et Légumes

Le restaurant du Jardin Maoré s’approvisionne en produits frais avec la Centrale Fruits et Légumes. C’est l’occasion de faire un portrait du chef d’entreprise Abdallah, et de son exploitation familiale. « Ma famille est un énorme soutien, la majeure partie du travail on la fait à deux, et parfois je me fais aider pour travailler le sol, car chez nous, on fait tout à la main. Les machines sont hors de prix à Mayotte ».

Abdallah naît et grandis à Bouéni, se forme en agriculture avant de déménager à La Réunion à 18 ans pour travailler jusqu’à ces 30 ans en menuiserie. Les années passant, le pays lui manque et il décide de revenir et de reprendre en main le champ de sa mère situé à 500 mètres d’altitude, auprès du Mont Choungui. Sur près de 4 hectares, il pratique un maraîchage respectueux de l’environnement, en s’adaptant aux difficultés propres au climat tropical.  « Impossible de produire des carottes, des oignons et des pommes de terre à Mayotte, la terre est trop dure ».

Alors que les salades, concombres, courgettes, aubergines, orange, jacquier, manioc, banane, papaye, citronnier poussent sans utilisation de pesticides – seules les tomates nécessitent l’utilisation d’un produit chimique les protégeant d’une mouche présente sur le territoire depuis 1995 et qui attaque les fruits. Les pertes liées au nuisible sont importantes pour les agriculteurs qui sont aussi victimes de nombreux vols dans leurs exploitations. « Les vols font partie du paysage, tout comme la mouche, parfois le fruit de notre travail est perdu mais il faut replanter, et continuer. »

Abdallah constate avec regret que les jeunes sont découragés face aux difficultés. De son côté, en infatigable travailleur, il jongle avec deux emplois, dont un au Jardin Botanique de Coconi et garde toujours cette même passion de la terre. Son année est rythmée par la saisonnalité : pendant la saison des pluies, il sait récolter les mangues et les pastèques, et travailler malgré l’importante présence d’escargots et de tangues sur le terrain. Il jongle avec le climat : si la majeure partie des plantes aromatiques sont produites toute l’année, il sait que la coriandre, le persil et la menthe résistent moins à l’importante humidité. Pendant la saison sèche, il récolte abondamment les oranges, courgettes et aubergines. Par ailleurs, bananes, jacques, fruits de la passion, manioc, bananes et concombres régalent les restaurants du territoire tout au long de l’année. « Lorsqu’on mange certains fruits et légumes à certains mois de l’année, on est certains qu’ils viennent de Mayotte, et non pas du bout du monde. Tout est une question de saison ! »

Pêcheurs

Retour de pêche

Le lagon de Mayotte est l’un des plus grand du monde et abrite une grande diversité d’espèces marines. La pêche est encadrée par le Parc Naturel Marin de Mayotte, afin que soit respectée la saisonnalité et la taille minimale lors des captures. Notre pêcheur pêche une fois par semaine pendant 2 à 3 jours sur son bateau de 10 mètres. Il sort du lagon et pêche à la palangre entre la barrière de corail et 25 milles nautiques des côtes. Il cible les poissons pélagiques dont la reproduction est rapide notamment l’espadon, le thon rouge, l’espadon voilier ou le marlin. Ainsi, il respecte le renouvellement naturel de espèces du lagon, n’attrape pas d’individus trop petits. Passionné par l’océan Indien et sa biodiversité, il pêche en conscience de l’environnement – pour que ces enfants et petits-enfants puissent jouir des mêmes richesses naturelles qu’offre le lagon de Mayotte.

La laiterie de Mayotte

La laiterie de Mayotte approvisionne l’établissement en yaourts, produits laitiers, et glaces : le yahourt Oula est la marque de fabrique de la laiterie de Mayotte qui continue de se développer depuis 30 ans à Mayotte. La production de lait est faible sur l’île. Le lait est donc acheté sous forme de poudre en France Métropolitaine et transformé sur place.

Mon pouleti

Mon Pouleti

Mon Pouleti est la première marque de poulets frais mahoraise :

  • Plusieurs partenaires ont décidé de s’associer pour créer une structure unique : la société Abattoir de volaille – Mayotte (AVM) qui a vu le jour en janvier 2017. Ce groupement comporte un effectif total, à ce jour, de 7 salariés ainsi que d’un directeur général et il travaille actuellement avec 11 éleveurs Mahorais, majoritairement implantés dans le sud et le centre de l’île, pour un parc de 19 bâtiments (total de 1850 m2 actuellement).
  • Le premier objectif d’AVM est de proposer aux consommateurs des volailles fraîches et de qualité. Le deuxième objectif c’est de permettre aux éleveurs de vivre dignement de leur travail. Le troisième objectif est d’être un acteur du développement du territoire, et de lui redonner son identité agricole.
  • Les engagements de la filière des éleveurs de Mayotte sont les suivants : respect du bien-être animal, respect de l’environnement, des exploitations viables et à dimension familiale, des produits sains et de qualité et une origine des produits bien identifiée. in et congelé. Cette production locale permet d’éviter l’achat de poulet importé de loin. Les éleveurs de Mayotte (découvrez quelques-unes d’entre eux ici : L’annuaire des producteurs | Syndicat des jeunes agriculteurs de Mayotte (jeunesagriculteurs976.fr)) permettent ainsi à nos chefs de réaliser leurs meilleures recettes au sein de notre restaurant !
Avima Ovoma

AVIMA-OVOMA

Nos œufs sont frais grâce au travail de l’entreprise AVIMA-OVOMA sur Mayotte. L’entreprise participe au développement de la filière agricole de l’île, dans le respect de l’environnement. L’objectif d’AVIMA est une production d’oeufs 100% alternative sans cage en 2024. En partenariat avec Mayotte Agri-Coop (Les acteurs – Agricoop Mayotte (mayotte-agricoop.fr), les fientes des poules d’AVIMA sont utilisées comme fertilisants et distribués aux agriculteurs qui peinent à se fournir un fertilisant très coûteux.

Le jardin Maore

Le Jardin Maoré

  • Les fruits de notre jardin sont utilisés pour nous régaler les papilles. Citrons verts pour vos Ti’punch, fruits à pain en chips maison, fruit du baobab en jus désaltérant…
  • Le Jardin développe son potager : basilic citron, menthe, épinard, patate douce violette, etc grâce à l’appui de Plants Passion Pépinière (Plants passion pépinière (sumupstore.com)).

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